Fasciné par le Romantisme, ce mouvement artistique du XVIIIème et XIXème siècles qui marquera la libération de l’imagination, Timothée fera évoluer son travail comme une expérience de connaissances entre une architecture hiérarchisée et une construction rhizomique de la nature. Des scènes irréelles qui sont nourries de ses impressions de voyage ou de ses déambulations urbaines surprennent par la richesse hallucinante de leur détail qui représentent les angoisses et questionnements intérieurs de l’artiste face au monde moderne dans lequel nous vivons.
Plongé dans un univers fantasmagorique, le spectateur suit d’un regard médusé les entrailles de ces oeuvres originales, tantôt architectonique, tantôt montagneuse, tellurique, voire animale sans décider s’il s’agit de la révélation d’une cité extraordinaire ou de son engloutissement, d’un paysage céleste ou apocalyptique, d’une promesse ou de vestiges.